Lors d’une réunion de près d’une heure, le groupe consacre environ 30 minutes à reformuler des questions au lieu de trouver des réponses aux premières questions posées. Combien de fois ce assistez-vous à ce type de débat profond dans votre entreprise? Séances de débat productif pour examiner les questions pertinentes, guidées par des questions claires, des discussions complexes et une écoute active et curieuse de tous les participants.
Il est difficile de réunir un groupe diversifié qui parle de cette manière ensemble. Il est facile de réunir un groupe différent.
Il est éprouvant d’assister à des conférences, des intervenants, des présentations qui répètent les mêmes histoires, entendre les mêmes personnes, plusieurs fois, sans contester la prémisse fondamentale.
La diversité des intervenants ou des participants contribue à la qualité des réunions et des débats. Plusieurs études montrent que penser, ou discuter sur des sujets avec des gens qui nous ressemblent, inhibe le taux d’innovation d’environ 15%. En même temps, l’opposé favorise la qualité des décisions d’environ 50%.
Voici une approche qui peut être appliquée à de nombreuses organisations:
La différence est importante
La diversité d’expérience et d’idées, bien plus que le genre, est déterminante et peut réellement être un facteur de transformation.
Définir quel est le champ d’action de la différence
La première étape consiste à identifier le potentiel de différence. Ceci implique inclure les personnes qui, par nature, recherchent et acceptent des défis, mais aussi ceux qui incarnent et matérialisent les idées proposées par d’autres. Introvertis et extravertis. Capacités. Expériences et savoir-faire. Diversité dans les domaines de formation. Niveaux d’ancienneté. Et bien sûr, origine et différences socio-économiques.
Être résiliant
Aucune organisation ne gagne à affirmer « que quelque chose ne peut être fait. » Cette énergie est cruciale pour réunir à unir et réunir toutes les personnes autour de la résolution d’un problème.
Tout mesurer
Tout peut être mesuré et contrôlé avec l’élaboration de plans et de plannings. L’entreprise doit analyser et examiner toutes les données des événements, ou des situations antérieures, pour être en mesure d’ajuster les processus, les procédures et les règles.
Configurer des règles de bases
L’objectif doit consister à apprendre des autres et à créer ensemble. Non pas à travers un monologue, mais sur la base d’un partage. Clarifier que la participation de chaque élément n’est pas due à son poste, ou à sa fonction au sein de l’organisation, mais bien à sa personne, à l’individu en lui-même. Ces principes doivent être clairs, convenus et partagés, aussi bien par l’entreprise que par les participants. Ceci stimule la liberté de participation et l’ouverture.
Toutes les organisations se concentrent sur l’augmentation de leur taux de succès dans l’innovation. Toutefois, cette question ne peut être traitée de manière «accidentelle». Cela doit être avant tout un processus volontaire et convenu.
L’innovation est, fondamentalement, un processus basé sur les personnes, mais il n’est pas rare que certaines personnes expriment un malaise initial dans ces processus. Ils se posent la question : « Pourquoi suis-je ici ? Je n’ai rien en commun avec ces personnes. Sur quoi allons-nous parler » C’est ce qui rend le processus intéressant et stimulant.
Pour apprendre quelque chose de nouveau, il doit y avoir une certaine gêne. Les organisations qui «laissent travailler» leurs collaborateurs qui se sentent plus à l’aise, finissent par payer un prix élevé. Lorsqu’il n’y a pas de défis, quand on ne se pose pas de questions, quand les nouvelles idées ne sont pas analysées en détail … on ne peut pas trouver une nouvelle solution à un problème récurrent! Ou trouver une nouvelle niche de marche, par exemple. Voilà comment les organisations perdent.
Si votre entreprise veut vraiment créer de nouveaux résultats et être véritablement innovante, elle doit concevoir l’innovation grâce à un plan ciblé et intentionnel.
