Segue-me
L’impact du Groupe Casais est global et notre mission de développer les personnes et les communautés en est encore à ses débuts. Quotidiennement, nous mobilisons des personnes compétentes, prêtes à former et à se former. Nous transférons entre les régions et les pays, des produits et des services, en créant de la richesse et de la valeur ajoutée. Nous créons un réseau de connaissances qui circule librement et qui voyage à la vitesse de la lumière, traversant les frontières sans besoin de visa.
Nous identifions également des défis et des opportunités, et créons des objectifs et des structures pour atteindre ces buts. Nous avons bien conscience que nous sommes au service de la Société, et qu’elle a besoin d’une construction responsable avec des professionnels compétents, dont le but est d’avoir un impact positif sur le monde.
Par conséquent, nous créons une routine de partage de contenus utiles et pertinents afin de favoriser et de renforcer les compétences personnelles, interpersonnelles et relationnelles de nos équipes. Nous sommes arrivés à la conclusion que ceci est important pour nous, mais également pour quiconque veuille évoluer et développer de nouvelles compétences dans les domaines des softs skills et des compétences comportementales. Vous pouvez nous suivre ici et aussi sur notre page Linkedin où nous publions du nouveaux contenus chaque semaine
3 raisons de bousculer la routine de ceux qui travaillent de chez eux
Cela fait bientôt trois ans que des milliers de personnes se sont retrouvées à travailler de chez elles. Le choc initial ressenti avec cette transition est déjà passé. Si vous avez été affecté par ce changement de bureau, vous avez probablement déjà créé une sorte de routine.
Mais peut-être est-il temps de bousculer la routine du quotidien?
Elizabeth Grace Saunders , formatrice en gestion du temps, dit qu’elle a aidé des clients du monde entier à passer du bureau à la maison et à retourner au bureau. Ce qu’elle a réalisé, c’est que quelques ajustements d’horaire peuvent avoir un impact important et peuvent apporter une bouffée d’air frais à ceux qui travaillent à domicile.
Nous vous laissons 3 raisons qui vous aideront à bousculer la routine et les moyens de les mettre en pratique.
Raison Nº1 : Vous vous sentez fatigué en faisant toujours la même chose
L’une des raisons pour lesquelles vous pourrez être amenés à changer votre routine lorsque vous travaillez chez vous est que rien n’a vraiment changé au cours de ces deux dernières années et que la monotonie s’est peut-être déjà installée. La relation avec vos collègues vous manque et les journées se ressemblent toutes.
Si ce marasme du travail à domicile vous est familier, il est temps de faire quelques changements.
L’un des moyens les plus efficaces pour effectuer ce changement est de changer de décor. Les gens vont dans les cafés, les bibliothèques ou d’autres espaces pour briser la routine. Une autre façon de casser la routine c’est de travailler depuis un espace de travail commun (Coworking). Sortir et entrer en contact avec des gens peut ajouter de la qualité à votre temps de travail et certaines distractions. Mais, si avec ce changement vous vous sentez plus motivé et avec plus d’énergie, alors la productivité augmente.
S’il ne vous est pas facile de transporter tout votre équipement de travail, si vous avez besoin de plus d’un ordinateur, il existe toujours des moyens de diversifier votre routine. L’un des moyens utilisés par de nombreuses personnes travaillant à distance est celui des collègues virtuels. Vous pouvez toujours demander à un collègue ou à un ami de travailler avec vous, même à distance. Vous pouvez également opter pour FocusMate , une application qui vous mettra en contact avec quelqu’un, n’importe où dans le monde, avec une tâche à faire en même temps que la vôtre.
Enfin, vous pouvez bousculer votre routine avec quelque chose de nouveau et de frais, comme en choisissant MeetUp.com pour savoir ce qui se passe dans votre quartier. Parfois, savoir que vous avez quelque chose de différent à faire en fin journée peut vous laisser plus concentré pendant les heures de travail. Certains des clients avec lesquels Elizabeth a travaillé ont également déclaré qu’être dans un endroit où il est considéré comme impoli de répondre au téléphone peut grandement vous aider à vous déconnecter du travail.
Raison Nº2 : Vos routines domestiques ont changé
Une autre raison d’ajuster votre horaire de travail à domicile est liée aux changements qui ont pu avoir lieu autour de vous. Par exemple, votre conjoint peut être retourné au bureau, et par conséquent il est absent la majeure partie de la journée, ou vos enfants ont changé d’école, de sorte que les heures de début et de fin des cours peuvent être différentes. Vous pouvez même avoir un animal de compagnie qui doit sortir et vous devez adapter votre horaire aux besoins de votre animal.
Ces changements dans votre environnement sont importants et vous obligent à réfléchir attentivement à chaque moment de votre journée. Devez-vous anticiper ou reporter le début de vos tâches ? Avez-vous besoin d’aide pour emmener vos enfants à l’école ou à des activités extra-scolaires ? Est-il nécessaire de modifier vos horaires d’activité physique ?
Vous devez garder à l’esprit les changements qui ont eu lieu dans votre maison et si ceux-ci vous laissent plus ou moins de temps, et ajuster vos attentes.
Raison Nº3 : Vous souhaitez définir des habitudes plus saines
Pour beaucoup, le travail à domicile leur a permis d’augmenter l’autosoin, car ils profitent du temps de déplacement pour dormir un peu plus longtemps ou faire des promenades en fin de journée. Pour d’autres, ne pas avoir à se rendre au bureau a nui aux habitudes saines qu’ils avaient. Ils n’ont plus d’heures pour s’arrêter, alors ils travaillent jusqu’à plus tard et se couchent plus tard. D’autres encore, ont cessé d’aller au gymnase, car en cessant d’aller au bureau, ils ont perdu l’envie de s’y rendre. Il y a encore ceux qui ont troqué le bar à salade de la cafétéria du bureau contre le service Take Away et ont découvert que leurs vêtements ne leur allaient plus.
Si par hasard vous faites partie de l’un de ces groupes, il est temps de modifier vos horaires afin d’améliorer votre santé. Certaines solutions consistent à définir des heures de début et de fin, afin d’avoir le temps de se reposer et de s’endormir à des heures décentes. Si, par hasard, vous souhaitez plus de flexibilité, vous devez dans ce cas définir un horaire. Si vous voulez établir un temps de travail suffisant, fixez des blocs de temps pour travailler. Par exemple, vous pouvez définir des horaires de travail de huit ou neuf heures. Ainsi, après ces heures, qu’il soit 16h, 17h ou 18h, vous savez que vous pouvez vous arrêter sans culpabiliser.
Pour reprendre l’exercice physique, il est préférable de commencer doucement. Certaines personnes avec qui je travaille ont commencé avec 10 minutes par jour qu’elles font depuis chez elles. Il existe plusieurs applications, qui offrent de brèves routines. De plus, vous pouvez trouver une multitude de vidéos gratuites sur Youtube. Une autre stratégie consiste à faire de courtes pauses, pour de courtes promenades de cinq minutes. Au lieu d’être au téléphone, cela peut être une bonne solution. Cela prend le même temps et contribue à améliorer votre santé au lieu de lui nuire.
Finalement si vous avez encore du mal avec la nourriture, depuis que vous travaillez depuis chez vous, vous devriez peut-être vous fixer une heure, pendant le week-end ou la semaine, pour aller faire vos courses. De nombreux supermarchés proposent des salades prêtes à consommer et des repas rapides moins chers et souvent plus sains que les Plats à emporter. Vous pouvez également choisir d’avoir des pommes, des bananes, des carottes et d’autres snacks plus sains.
Ce n’est pas parce que votre horaire de travail à domicile n’est pas terrible qu’il ne peut pas être meilleur. Vous pouvez utiliser ces stratégies si vous sentez que vous avez besoin de définir un nouvel horaire de travail pour la nouvelle année.
Une manière simple de se présenter
La situation vous semble familière. Cela peut survenir dans une réunion en ligne ou dans une salle de réunion, où vous êtes assis autour d’une table. L’animateur de la réunion demande aux personnes présentes de se présenter brièvement. Tout d’un coup, votre tête se met à tourner.
Qu’est-ce que je suis censé dire sur moi-même ?
Vous commencez à penser à la présentation que vous avez faite il y a quelque temps, au cours de laquelle vous avez bafouillé et oublié de mentionner quelque chose d’important, ou pire, celle où vous n’avez cessé de parler de vous. Vous vous rendez alors compte que, à cause de votre nervosité à l’idée de vous présenter, vous n’êtes pas en train de faire attention à ce que disent vos collègues. Si, par exemple, un questionnaire sur les noms des personnes présentes à la réunion était fait, vous ne vous rappelleriez d’aucun, c’est sûr.
La pression associée aux moments où l’on doit parler de soi est très courante et doit être prise en compte. Avec les yeux rivés sur nous, il est facile de se tromper. Cependant les autoprésentations sont le moyen le plus direct de renforcer votre marque personnelle. Et elles peuvent être très simples à faire.
Le secret est d’utiliser une approche simple: parler du présent, du passé et du futur.
Présent
Commencez par une phrase au présent pour vous présenter :
Bonjour, je m’appelle Ashley et je suis Ingénieur Logiciel. Ma fonction actuelle est d’optimiser l’expérience client.
Je suis ravi de vous rencontrer. Je m’appelle Michael et je suis le nouveau Directeur Créatif. Je travaille dans les bureaux de Brooklyn.
Il est évident que ce que nous partageons dépend du public et de la situation qui se présente devant nous. Si vous n’êtes pas sûr de ce que vous voulez partager, dire votre nom et votre fonction est un bon début. Si vous avez l’opportunité d’’entrer dans les détails, vous pouvez également partager d’autres détails comme les projets en cours auxquels vous participez, vos compétences, votre emplacement géographique.
Passé
La deuxième partie de votre présentation doit faire référence à votre parcours. C’est la partie de la présentation où vous pouvez ajouter deux ou trois aspects qui donnent des informations importantes et pertinentes sur votre parcours. C’est aussi l’occasion de donner de la crédibilité. Pensez à votre formation, à vos projets antérieurs, aux entreprises pour lesquelles vous avez travaillé et à vos réussites.
Ma formation de base est l’informatique. Avant de rejoindre cette équipe, j’ai travaillé avec de gros volumes de données pour identifier la connaissance de nos clients en matière de prestations de soins de santé.
Je suis dans l’entreprise depuis huit ans. Plus récemment, j’ai travaillé avec Alpha Financial, dont la campagne nous a valu un prix Webby.
Futur
La troisième et dernière partie de cette structure est tournée vers l’avenir. C’est l’occasion de montrer notre enthousiasme fasse à ce qui nous attend. Si vous êtes en entretien d’embauche, vous pouvez partager l’enthousiasme que vous avez face aux opportunités qui peuvent se présenter à vous en rejoignant l’entreprise. Si vous êtes en réunion, vous pouvez montrer votre intérêt pour le sujet de la réunion. Si vous êtes en train de lancer un nouveau projet avec une équipe, vous pouvez dire que vous êtes enthousiaste ou partager vos objectifs pour le projet.
C’est un honneur d’être ici. Ce projet est une excellente opportunité pour nous tous.
Je suis très enthousiaste à l’idée de travailler avec vous et de résoudre les grands défis de nos clients !
Cette structure d’autoprésentation : présent, passé et futur est éloquente et efficace. En utilisant cette approche, non seulement vous vous présenterez mieux, mais vous cesserez également de trop penser à ce que vous avez à dire lorsque ce sera votre tour de vous présenter, ce qui vous permettra d’écouter les autres collègues. Cela facilitera également le travail de ceux qui se présenteront après, car vous terminerez votre présentation avec un enthousiasme positif.
La prochaine fois que vous serez en réunion et que quelqu’un dira : « Commençons par nous présenter », vous saurez quoi faire. Respirez profondément et pensez « Présent, passé et futur ». Puis souriez et écoutez les personnes présentes jusqu’à ce que ce soit votre tour. C’est facile, vous pouvez le faire !
Pour captiver le public, misez sur la confiance
Il y a quelques années en arrière, David a fait un discours, à la National Speakers Association, sur la confiance. Devant une salle pleine d’orateurs professionnels, il a fait une déclaration audacieuse : « La communication n’est jamais le point central. La confiance est la chose la plus importante.
Allison, qui faisait partie du public, a ressenti un élan de défense. En tant que conférencière professionnelle, elle s’est dit : « Comment peut-on dire que la communication n’est pas la chose la plus importante ? J’ai passé ma vie à enseigner aux gens que c’est la communication qui fait un grand leader ou ce qui le défait. Mais elle s’est vite rendu compte que David avait raison. Pour que notre présentation soit efficace, nous devons gagner la confiance des personnes qui nous écoutent.
Lorsque nous préparons une présentation, nous passons parfois plus de temps à réfléchir à la manière dont nous allons présenter le message qu’à la stratégie et à la vision que nous allons adopter pour rendre le message plus efficace. Nous commettons une erreur monumentale en faisant l’impasse sur la stratégie et en avançant dans notre communication.
La confiance est un processus
David a passé sa carrière à aider les institutions à instaurer la confiance. David et son équipe du Trust Edge Leadership Institute ont publié le Trust Outlook, une étude annuelle mondiale sur la confiance dans différents secteurs. Au fil des années, il a beaucoup appris sur l’importance d’établir la confiance et sur la façon dont les gestionnaires la gagnent et la perdent.
Dans le Trust Outlook 2020, 80% des américains ont déclaré qu’ils ne suivraient pas un leader en qui ils n’auraient pas confiance. Selon des études, la principale raison pour laquelle les gens n’achètent pas auprès de vendeurs est le manque de confiance. De plus, aux États-Unis, huit personnes sur dix préfèrent ne pas mentionner les produits ou services d’une personne en qui ils n’ont pas confiance. C’est grâce à la confiance que les organisations gagnent en fidélité : les personnes interrogées ont déclaré que la principale raison qui les pousse à travailler pour une organisation, plus que la culture et les récompenses, c’est le leadership de confiance.
Après la conférence, Allison a réfléchi aux nouvelles façons dont les leaders peuvent utiliser la communication pour instaurer la confiance. Elle a réfléchi à la façon dont elle et son équipe enseignent la persuasion : ils expliquent clairement que la persuasion n’est pas un discours, c’est un processus. La stratégie avant les discours est essentielle pour gagner l’audience lors de la communication.
Allison a trouvé un lien direct entre cet état d’esprit et la confiance. Notre premier objectif en tant que conférenciers est d’instaurer la confiance, la confiance dans notre crédibilité, notre croyance en ce que nous faisons ou notre capacité à apporter de la valeur. C’est la seule façon de mobiliser notre public et d’agir face à une vision partagée.
Cinq compétences pour les leaders
Quand Allison a finalement parlé avec David, ils ont réalisé que leurs points de vue sur le sujet se complétaient. Ensemble, ils ont identifié cinq compétences qu’un leader peut utiliser pour instaurer la confiance lors d’une présentation, en tenant compte des études de David. Lors de la préparation d’une présentation ou d’une réunion avec l’équipe de leadership, le leader doit passer en revue les cinq compétences et se demander comment les compétences seront abordées dans la présentation.
Clarté
L’une des questions les plus fréquemment posées dans les présentations d’Allison dans les programmes de communication de leadership, qui intègrent des cadres internationaux de divers secteurs, est de savoir comment aller droit au but. Les leaders et leur équipe savent que lorsqu’ils divaguent, l’attention du public est perdue ainsi que la capacité d’être persuasif. Ils travaillent sur quelque chose de concret. Selon les recherches de David, les gens font confiance lorsque les choses sont claires et se méfient quand il y a de l’ambiguïté ou quelque chose de très complexe. Un leader peut ne pas gagner la confiance de ceux qui l’écoutent s’il n’a pas un point de vue clair. Un manager peut ne pas être de confiance parce qu’il n’est pas clair sur ses attentes. Un vendeur peut ne pas gagner la confiance parce qu’il peut ne pas être clair sur les avantages du service ou du produit.
La clarté est particulièrement importante lorsque nous nous adressons à un public que nous ne connaissons pas. Une communication claire nous aide à briller. Nous pouvons y parvenir si nous identifions à l’avance le but de notre présentation, puis utilisons une structure claire avec des transitions logiques pour atteindre notre objectif. Ensuite, nous devrions lire notre présentation à haute voix et nous demander si la présentation a un sens pour notre public et faire des ajustements jusqu’à ce qu’elle ait un sens.
Bienveillance
En 2018, l’une des principales raisons invoquées pour quitter un emploi était le manque de valorisation. La valorisation est l’une des façons dont David enseigne la compassion au travail. Les leaders doivent se demander « Comment puis-je démontrer que je me soucie de mon public ? »
Il existe plusieurs façons de transmettre de la compassion. Lorsque nous utilisons un type de langage plus inclusif, tel que « Nous avons fait cela ensemble » au lieu de « Je l’ai fait pour vous », nous engageons ainsi le public. Lorsque nous nous mettons à la place de notre public et que nous comprenons ce qu’il ressent, nous lui donnons une voix, l’écoutons et le comprenons. La compassion signifie perdre du temps avant que la présentation ne soit prête et organisée, montrer que nous nous soucions du public et préparer un contenu pertinent pour lui. Le communicateur empathique utilise constamment un langage comme « Ce que cela signifie pour vous, c’est… »
Compétence
L’un des meilleurs moyens d’inspirer confiance est de montrer que nous savons comment faire notre travail. Chaque fois que nous parlons, notre public nous évalue, non seulement sur le fait de si nous croyons en ce que nous disons, mais aussi sur notre capacité à le faire.
Nous réussissons à prouver notre compétence de plusieurs façons. Tout d’abord, nous démontrons notre expertise en la matière en utilisant des exemples tirés de notre propre expérience ou en partageant les tendances de notre industrie. Deuxièmement, nous démontrons notre compétence en investissant dans nos compétences de présentation pour créer une présentation cohérente et persuasive. Lorsqu’un leader dit « je sais que je n’ai que 20 minutes, mais je pourrais parler d’une heure sur le sujet, donc vous pouvez m’interrompre quand vous voulez », c’est faire preuve d’un manque de compétence dans la préparation du contenu face au temps disponible (et un manque évident de compassion pour le temps du public).
Relation
Dans son article inspirant « La neuroscience de la confiance », le Professeur Paul Zak explique comment les histoires puisent dans les émotions du public, produisant de l’ocytocine dans le cerveau développant un sentiment de confiance et d’attachement. L’utilisation d’histoires est un outil puissant pour se présenter à un public, car c’est en partageant des valeurs que le public commence à s’identifier à l’orateur à un niveau plus personnel.
Et quels sont les exemples personnels que vous pouvez partager dans une présentation ? Nous recommandons de se concentrer sur les histoires qui impliquent de la transparence et de la vulnérabilité. En 2020, 92 % des employés ont déclaré qu’ils faisaient davantage confiance à un leader sénior s’il était transparent sur ses erreurs. Bien sûr, il y a des nuances, car cela ne signifie pas que la transparence engendre la confiance, car la confidentialité est aussi une marque de confiance. Cependant, nous explorons plus les défis des gens que leurs capacités.
Cohérence
Cette compétence, même si elle est laissée pour la fin, est l’une des plus importantes. L’un des orateurs préférés d’Allison est le responsable d’une unité d’affaires dans une grande société financière. Ce ne sont pas les qualités oratoires qui font de cette femme une excellente oratrice. C’est plutôt sa capacité à faire preuve de confiance, elle est une oratrice authentique, elle parle à un public d’environ 1 000 personnes de la même manière qu’elle parle à un groupe de cinq auditeurs.
Votre message change-t-il ou est-il cohérent ? Vos actions correspondent-elles à vos paroles ? La confiance va au-delà d’une marque ou d’un logo, c’est ce que ressent le public à chaque interaction. Pour faire preuve de cohérence, nous devons être constamment préparés et intentionnels par rapports aux mots et aux actions. La cohérence est la façon dont nous construisons une réputation positive, tant au niveau organisationnel qu’individuel.
Ne sous-estimez pas le pouvoir d’une promenade
Il y a quelques années, j’ai assisté à un extrait du Today Show sur la façon d’aider les enfants et les adolescents à adopter des habitudes saines. Le programme avait comme invité un nutritionniste renommé dont les enfants étaient réticents à l’idée de manger des légumes et faire de l’exercice. La citation qui m’a le plus marquée a été celle de l’une de ses pré-adolescentes qui a dit : « Marcher me rend triste ».
Je dois admettre que si je devais choisir entre voir The Crown ou marcher, marcher me rendrait également triste. Pour dire vrai, si je devais choisir entre marcher et n’importe lequel de mes plaisirs – comme faire des brownies au triple chocolat ou acheter des moules à crêpes japonais en ligne (ils arrivent en deux jours) – je choisirais ce dernier.
Cependant, quand je pense à la chose la plus simple et la plus stratégique que je puisse faire pour moi et qui soit sans danger face au Covid, c’est de marcher. Quand je pense à l’activité que je peux faire presque tous les jours, avec peu de préparation, un minimum d’effort, sans aucun équipement spécial, et que je peux augmenter ou diminuer pour qu’elle s’adapte au temps exact dont je dispose, c’est la marche. Quand je considère ce que je peux faire pour moi-même, même quand mon mal de dos s’aggrave, c’est marcher. Quand je veux faire quelque chose qui est bon pour mon esprit, mon corps et mon âme, c’est marcher. Quand je veux la compagnie de quelqu’un (à distance, bien sûr) – ou que je veux juste être seul, la marche fonctionne.
Je marche cinq kilomètres par jour, la plupart des jours de la semaine, et je ne suis pas le seul à récolter les fruits physiologiques, mentaux et émotionnels de la marche. Dans un article du New Yorker, « Pourquoi la marche nous aide-t-elle à penser », le journaliste Ferris Jabr écrit que lorsque nous nous promenons, nous obtenons de meilleurs résultats aux tests de mémoire et d’attention ; nos cellules cérébrales établissent de nouvelles connexions, empêchant l’usure habituelle du tissu cérébral qui accompagne l’âge ; nous pouvons changer activement le rythme de nos pensées en marchant délibérément plus vite ou plus lentement ; et notre attention est autorisée à vagabonder et à observer, nous aidant à générer de nouvelles idées et à mieux nous comprendre. Selon les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, une seule séance d’activité modérée à vigoureuse (y compris la marche) peut améliorer notre sommeil, notre réflexion et notre apprentissage, tout en réduisant les symptômes d’anxiété.
Et le faire à l’extérieur peut augmenter les dividendes. Selon le Dr. Jo Barton, professeur à l’Ecole de Sport, de Réhabilitation et des Sciences de l’Exercice de l’Université d’Essex, vous pouvez améliorer votre auto-estime et votre humeur en seulement cinq minutes d’exposition à la nature. Pourquoi ça marche si vite ? Comme l’explique Barton, l’exposition à la nature nous aide à passer d’une attention volontaire, qui utilise nos réserves de concentration et d’énergie, à une attention involontaire, qui nécessite moins de concentration et d’énergie. Cela nous permet de récupérer de la fatigue mentale.
Charles Darwin, Friedrich Nietzsche, William Wordsworth et Aristote étaient tous des marcheurs obsessionnels, le rythme de la marche était utilisé pour aider à générer des idées. Et bien qu’il ait été démontré que toute forme d’exercice activait le cerveau, la marche est également un stimulant de la créativité éprouvé.
Permettez-moi de dire ceci : aussi simple que cela puisse paraître, je sais que ce n’est pas simple pour tout le monde. Certaines personnes ont des problèmes de mobilité qui rendent la marche difficile, voire impossible. D’autres peuvent vivre dans des quartiers dangereux pour les piétons, tandis que d’autres peuvent avoir subi un traumatisme qui rend la marche seule ou à l’extérieur menaçante. Certains d’entre nous ont des responsabilités à la maison qui limitent notre indépendance, et d’autres peuvent avoir des conditions météorologiques qui rendent l’exposition inconfortable ou risquée. Si vous vous trouvez dans l’une ou plusieurs de ces catégories ou une autre, j’espère que vous trouverez quelque chose que vous utiliserez pour calmer votre anxiété, garder votre cerveau vif et maintenir votre bien-être physique.
Pour ceux qui peuvent marcher, nous savons que nous pouvons marcher pour faire de l’exercice et pour bouger. Et voici cinq façons supplémentaires de marcher avec un but :
Marchez avec perspective
Nous traversons des moments difficiles. La pandémie mondiale a volé tant de choses à beaucoup d’entre nous, et pourtant la plupart d’entre nous parviennent encore à trouver une perspective dans la lutte. Les jours où j’ai besoin de recul, je me promène et regarde le soleil, les arbres ou l’eau. Ces visions me font réfléchir sur l’expansion de l’univers, apprécier la beauté de la nature et m’amènent à considérer combien de monde il me reste à explorer (quand il sera sûr de le faire).
Marchez pour se connecter
Bien que vous puissiez marcher seul, vous n’êtes pas obligé de le faire. Et de nos jours, la marche est l’une des activités les plus sûres qui s’offrent à nous. Avant de déménager de New York en Caroline du Nord, je faisais une promenade dominicale avec ma voisine Leslie. Et maintenant, bien que nous soyons à près de 600 miles de distance l’une de l’autre, nous faisons toujours notre promenade du dimanche matin – mais par téléphone. Invitez un ami ou un membre de la famille à marcher ensemble – en personne si possible, en toute sécurité et de manière responsable – et par téléphone si ce n’est pas possible.
Marchez pour apprendre
Autant j’aime me vider l’esprit, autant j’aime aussi le remplir d’informations nouvelles et utiles. Je peux me promener tout en écoutant un podcast ou un livre audio, ou même l’enregistrement d’un webinaire auquel je me suis inscrit mais auquel je n’ai pas pu assister. Ou je peux prendre des photos avec mon téléphone d’un arbre ou d’un animal que je ne sais pas identifier et le chercher quand je rentre chez moi.
Marchez dans la gratitude
En tant que personne ayant souffert de maux de dos chroniques et aigus, je marche souvent et je pense à la chance que j’ai de pouvoir marcher et au soulagement de ne pas ressentir de douleur. Je me concentre sur le don de me sentir en sécurité (la plupart du temps) en tant que femme marchant seule. Ou sur le fait que j’ai une douche chaude et propre qui m’attend à la fin de ma promenade. Ou je peux même me concentrer sur le don d’être en vie maintenant, alors que tant de personnes sont mortes
Marchez pour la productivité
Parfois, je vais me promener et je fais un appel de coaching avec un client qui s’est également engagé à marcher et à parler. Ou je peux programmer une réunion avec un client qui marche également. Je suis également productif lorsque je marche et j’enregistre parfois des idées de brainstorming, ou même un nouvel article, grâce à mon téléphone. Quand je rentre chez moi, j’ai quelque chose que je peux rayer de ma liste de choses à faire en plus de la marche de la journée. Et parfois, je dois abandonner mes objectifs et laisser le but de la marche se révéler à moi. Cela arrive le plus souvent lorsque je promène mon chien et qu’il veut suivre un écureuil. Voici le résultat : marchez quand vous pouvez, où vous pouvez. Votre corps, votre esprit et votre âme vous en remercieront.
Trois difficultés dans les présentations en groupe – comment les éviter?
Beaucoup d’entre nous ont déjà connu des présentations de groupe plutôt médiocres. Si vous allez en faire une, il y a toujours cette dispute, la veille, sur qui va faire quoi. Si vous ne faites qu’observer, c’est le chaos d’entendre les personnes parler les unes sur les autres, ou alors, d’écouter cet orateur qui se limite à lire ce qu’il y a sur les diapositives, tout en ignorant son auditoire. Pour de nombreuses organisations, les présentations font partie de leur quotidien. Votre équipe peut faire une présentation à un nouveau client, ou encore, votre programme de leadership peut inclure une série de présentations au chef de votre unité d’affaires. Les réunions virtuelles sont venues simplifier ces situations, car les équipes n’ont pas besoin d’être toutes au même endroit.
Pour faire une bonne présentation de groupe il est nécessaire de réaliser un bon travail d’équipe et de coordination, sinon cela ressemblera à un patchwork. Et pourtant, la plupart d’entre nous ne prendrons jamais le temps nécessaire pour se préparer. Qu’est-ce qui est en jeu ? Chaque présentation doit être vue comme une occasion de gagner la confiance du public. La cohésion de la présentation du groupe est l’un des indicateurs les plus importants, pour le client, de ce que sera la relation professionnelle. Si votre présentation est désorganisée ou décousue, le client va se poser des questions sur les résultats du projet. Si l’un des membres de votre équipe n’est pas à la hauteur lors de la présentation, comment votre équipe traitera-t-elle l’équipe du client ? Lors de la présentation, vous êtes en train de lever le voile sur la relation professionnelle de votre équipe et les capacités de votre organisation.
Mes collègues et moi avons formé certains clients à faire des présentations de groupe, et nous le faisons depuis près de 20 ans. De plus, je fais également partie de l’équipe de l’université sur l’éducation à la communication persuasive à la Harvard Kennedy School. Ces cours de trois semaines culminent avec une série de présentations, que j’évalue en même temps qu’une autre matière du programme.
D’après mon expérience, voici quelques-unes des erreurs les plus courantes dans les présentations de groupe, suivies d’un ensemble de bonnes pratiques qui peuvent vous aider.
Trois erreurs courantes
Chacune des diapositives semble avoir été réalisée par différentes personnes
Lorsqu’il n’y a pas une personne responsable de la présentation, ce qui se produit c’est un mélange de styles, de polices différentes, de textes et de styles différents. Ensuite, il y a ceux qui lisent mot pour mot ce qui est écrit sur la diapositive. Tout cela distrait le public et fait perdre l’attention des participants.
Les orateurs parlent les uns sur les autres
Quand on ne définit pas à l’avance qui va dire quoi, et comment les transitions vont se faire, des interruptions vont se produire, ce qui donne une image de manque de professionnalisme. Un de mes clients m’a dit : « Qu’est-ce que nos clients pensent quand nous nous interrompons les unes les autres ? »
Vous oubliez que c’est votre tour
Chaque fois qu’une personne termine sa partie de la présentation, elle est tellement soulagée d’avoir terminé qu’elle en oublie qu’elle est toujours observée. Parfois, elle commence à regarder tout de suite son téléphone portable, en se déconnectant de la présentation au lieu d’écouter la personne qui va parler ensuite.
Heureusement, chacune de ces erreurs peut être évitée avec une bonne préparation.
Trois bonnes pratiques
Créez une stratégie à l’avance
J’invite les gens à répondre à trois questions lorsqu’ils sont en train de se préparer pour une présentation : Qui est le public ? Quel est l’objectif ? Pourquoi MOI ? Dans le cas des présentations de groupe, il est important de répondre à ces questions en groupe. La dernière question « Pourquoi moi ? » signifie, à proprement parler, Pourquoi est-ce que je m’en soucie ? Et c’est ce qui nous motive à partager nos objectifs et à aider notre équipe à être plus soudée.
Lorsque vous avez une présentation de groupe, vous devez réserver du temps dans votre emploi du temps pour préparer la présentation de groupe. Profitez de ce temps pour vérifier le degré de connaissance du public sur le sujet que vous allez aborder, l’objectif spécifique de la présentation, le message principal, la matrice et qui va parler de quoi, avant que chacun ne commence à écrire, individuellement, ce qu’il va dire. Cela évite la confusion de dernière minute pour organiser les différentes diapositives en un tout cohérent. Aussi, il faut décider qui va répondre à certaines questions, ou qui va être responsable de la gestion des questions et à qui il va les diriger.
Pratiquez en groupe
Avant la présentation, faites une répétition générale, avec les diapositives. Il est important notamment de pratiquer les transitions d’une personne à l’autre, comme Stacey l’a fait sur les défis de l’entrée sur un nouveau marché. Maintenant, je vais vous proposer quelques solutions basées sur l’expérience de notre entreprise. Ayez un chronomètre pour vous assurer de respecter le temps, ou fixez une heure réaliste compte tenu du format de votre réunion pour garantir suffisamment de temps pour les questions. Prenez le temps d’évaluer les diapositives, et de présenter un langage, une police et des graphiques uniformes.
Faites une présentation avec confiance et authenticité
Au moment de la présentation de groupe, commencez par le conférencier qui représente le mieux votre organisation, donnez aux conférenciers juniors l’occasion de présenter au milieu de la communication. Vous assurez ainsi une forte première impression et retirez un peu de pression des jeunes orateurs. Lorsque vous serez en train de parler, observez le public et reportez-vous aux diapositives. Donnez de la personnalité à votre présentation, vous pouvez même dire quelque chose comme « Si vous êtes de Californie comme moi, alors vous savez tout aussi bien que comme moi que… ». Un certain sens de l’humour est un excellent moyen d’établir une relation de confiance avec le public et de retenir son attention.
Cinq techniques pour entretenir de bonnes relations avec vos collègues
Gagner la confiance de ses collègues est la clé du succès dans n’importe quel lieu de travail. Sans cela, vos collègues pourraient hésiter à vous soutenir ou à soutenir vos idées . La confiance, ou le manque de confiance, peut faire la différence entre atteindre vos objectifs ou ne pas les atteindre.
Lorsque j’étais analyste à la CIA (Central Intelligence Agency), j’ai fait des études analytiques pour le Président des États-Unis et d’autres dirigeants politiques. J’ai travaillé directement avec mes collègues dans la Direction des Opérations où je me réunissais avec des actifs d’intelligence et recueillait des informations d’intérêt pour les États-Unis, une fonction pour lequel la confiance était primordiale. Lorsque j’ai quitté la CIA pour entreprendre une nouvelle carrière dans une entreprise de technologie, j’ai immédiatement réalisé à quel point mes compétences acquises au cours des années où j’ai travaillé à la CIA allaient être utiles, en particulier ma capacité à instaurer la confiance. En tant que femme travaillant dans le monde de la Sécurité dominé par les hommes, j’ai souvent vécu un certain scepticisme à mon égard. Le fait d’avoi eu une carrière dont je ne pouvais pas partager grand-chose n’a pas non plus aidé. Après une série de réunions, au cours desquelles mes idées n’ont pas obtenu beaucoup de soutien, j’ai réalisé que je devais changer mon approche. Avant de pouvoir atteindre mon objectif, je devais être capable d’établir une relation avec les autres pour gagner leur confiance et leur respect.
Pour y parvenir, je me suis appuyée sur une technique que j’ai apprise à la CIA et qui s’appelle Toi Moi, Le même. Certains officiers ont utilisé cette technique comme une façon de faire semblant de s’intéresser à un sujet pour lequel il avait un intérêt particulier. Cependant, les officiers des opérations les plus performants ont cherché à trouver un véritable terrain d’entente en étant eux-mêmes polyvalents. Examinons quelques-unes des techniques utilisées par les agents de la CIA pour créer des liens authentiques et établir une relation de confiance avec leurs collègues.
Trouvez un moyen de créer de bonnes relations
Afin d’avoir quelque chose qui vous relie aux autres, vous devez avoir vos propres intérêts et passe-temps. Y a-t-il quelque chose que vous avez toujours pensé à apprendre ? Il existe d’innombrables opportunités d’acquérir de nouvelles compétences, avec des personnes du monde entier, sans avoir à quitter votre domicile. Vous pouvez vivre une expérience de dégustation de vin, à la maison, avec un sommelier reconnu grâce à une Masterclass, vous pouvez apprendre à tricoter avec TikTok, ou rencontrer des passionnés de livres grâce à un club de lecture virtuel.
Avez-vous déjà eu un passe-temps, que vous avez fini par abandonner, à cause de l’agitation du quotidien ? Prendre du temps pour nos intérêts en dehors du travail peut être difficile lorsque nous sommes submergés par nos carrières et nos responsabilités familiales. Il serait peut-être bon de réserver du temps dans votre emploi du temps pour ce passe-temps. N’oubliez pas que vous n’avez pas besoin d’être un expert dans tout ce que vous faites. Avoir de l’expérience, même minime, dans une grande variété de choses peut suffire à créer des liens et à rencontrer d’autres personnes.
Ne faites pas semblant d’être ce que vous n’êtes pas
De la même manière que les tentatives des officiers des opérations de la CIA de se connecter avec quelqu’un avec de faux intérêts échouent, il en va de même lorsqu’il s’agit de construire des relations de confiance si elles ne sont pas authentiques. Essayez de trouver un véritable terrain d’entente. Si vous n’arrivez pas à trouver un moyen d’établir un contact avec quelqu’un, envisagez d’en apprendre davantage sur l’un de ses centres d’intérêt, mais à condition qu’il s’agisse de quelque chose que vous voulez réellement apprendre. Disons que votre nouveau collègue est un expert en vin. Au lieu de vous précipiter pour acheter tous les livres sur le vin, ou de vous inscrire à un cours, pour donner l’impression que vous en savez aussi sur le sujet, que diriez-vous de montrer votre intérêt à en savoir plus. Se mettre à la place de l’élève et laisser l’autre à la place du professeur peut être une façon plus authentique d’apprendre.
Savoir écouter
Lorsque vous essayez d’établir une bonne relation avec quelqu’un, ayez en tête que la plupart des personnes aiment parler d’elles-mêmes et de leurs centres d’intérêt. Vous devez aussi parler de vous, et vous devez le faire pour qu’il y ait un partage, mais vous devez le faire de manière à ce que la conversation et le sentiment de partage se maintiennent vivants. Si vous savez que vous êtes de nature bavarde, que vous aimez être sous les projecteurs, n’oubliez pas de donner la parole aux autres. Partager quelque chose en commun est important pour établir une relation, mais il est tout aussi important d’être à l’écoute. Par exemple, si quelqu’un est enthousiaste à l’idée de vous parler de ses dernières vacances, et que par hasard il s’agisse de l’une des destinations que vous ayez visitées à plusieurs reprises, résistez à l’envie de dominer la conversation avec des histoires sur vos voyages. Si on vous demande si vous y êtes déjà allé, vous devez dire la vérité, mais passez diplomatiquement le balle à l’adversaire, demandez-lui ce qu’il a le plus aimé faire, où est-il resté, s’il aimerait y retourner. Selon les réponses, vous pourrez même trouver des moyens de partager votre expérience.
Donner pour recevoir
Pour faire en sorte que les personnes parlent, nous devons parfois partager des informations sur nous-mêmes afin qu’elles se sentent à l’aise et partagent quelque chose sur elles-mêmes également. C’est l’une des techniques utilisées dans la formation des officiers de la CIA pour les aider à établir des relations clandestines avec des cibles importantes. Cela peut être important dans le domaine des affaires. S’il y a une information concrète que vous souhaitez qu’on vous confie, orientez la conversation vers un moment de partage similaire dans votre vie, qui idéalement conduira au partage du sujet qui vous intéresse. Par exemple, si vous souhaitez qu’un collègue vous parle d’une situation plus tendue au travail, vous pouvez choisir de partager quelque chose que vous avez vécu récemment et qui est très proche du sujet. Que vous soyez en train d’essayer d’établir un engagement lors d’une négociation ou simplement en train d’essayer de « briser la glace » avec un collègue, donner pour recevoir peut être un moyen simple d’encourager l’autre à s’ouvrir et aboutir à la naissance d’une relation de confiance.
Prendre des notes
Tout comme les agents de la CIA prenaient des notes lors des réunions, essayez d’enregistrer ce que vous venez d’apprendre sur la personne que vous venez de rencontrer, afin que la prochaine fois vous puissiez poursuivre la conversation. Je ne dis pas d’enregistrer des informations confidentielles sur quelqu’un, mais des petits détails sur sa vie que vous pourriez venir à oublier du fait d’être très occupé. Donc, si un collègue vous dit qu’il s’entraîne pour le marathon, notez-le, car la prochaine fois que vous le verrez, vous pourrez lui demander comment se passe son entraînement. Si vos enfants ont le même nom, notez-le également. Les personnes se sentent spéciales lorsque nous nous souvenons de petits détails qu’elles nous ont dits, et encore plus lorsque nous montrons de l’intérêt.
Rencontrez-vous des difficultés lorsqu’il s’agit de résoudre un problème? Essayez de le restructurer
Les experts en résolution de problèmes soulignent le besoin de comprendre le problème en profondeur avant de commencer à prendre des contre-mesures. Beaucoup citent la maxime de Charles Kettering « un problème bien défini est un problème à moitié résolu ». Mais qu’est-ce qu’un problème bien défini ? J’ai déjà écrit sur les erreurs à éviter, en essayant de trouver une solution sous la forme d’un problème et en m’appuyant sur des généralités plutôt que sur des détails.
Cependant, si vous continuez à devoir vous battre pour trouver des solutions efficaces, vous pouvez essayer de reformuler le problème. Le choix des mots est important. Vous devez faire particulièrement attention à la façon dont vous formulez le sujet de la description du problème et à la façon dont vous mesurez le problème.
Divulgation complète : En tant qu’ancien professeur d’anglais dans un lycée, je suis disponible pour me concentrer sur le pouvoir du langage. Mais il ne s’agit pas de débattre de sémantique. Ces deux considérations définiront la trajectoire de la façon de résoudre le problème. Un petit changement de sujet ou de mesure peut conduire à un tout autre ensemble de contre-mesures. Un petit changement d’angle peut faire en sorte qu’un satellite soit placé sur une mauvaise orbite u lieu d’être placé sur la bonne orbite.
Quel est le sujet ?
Les managers d’une entreprise avec laquelle j’ai travaillé longtemps, étaient frustrés par le manque de progrès dans la création d’une culture d’amélioration continue. De nombreux employés participaient au programme Six Sigma, mais seulement 1% des employés participaient à un deuxième projet pour la ceinture jaune.
Comment les leaders d’une entreprise peuvent-ils résoudre le problème ? Considérez ces descriptions du problème :
- Seulement 1% de nos ceintures vertes participent à un deuxième projet.
- Nos managers ne cultivent pas une culture d’amélioration continue.
- Notre entreprise ne réalise que 10 projets de ceinture jaune/noir, par an.
Les trois descriptions donnent une image de ce qui est en train d’affecter l’entreprise, elles n’obtiennent pas le nombre de projets d’amélioration que la direction souhaite, mais la formulation du problème fait une grande différence dans la façon dont elles abordent le problème.
La première description du problème porte sur la ceinture verte des employés. Nous examinons leurs motivations et leurs choix. La deuxième description du problème se centre sur les gestionnaires. Cela nous pousse à réfléchir sur ce que les dirigeants décident de ce qui doit être fait dans leurs domaines. Le troisième considère l’entreprise dans son ensemble, ce qui est défini comme une priorité élevée, la manière dont les ressources sont allouées, et quel type de travail est reconnu et récompensé.
Le changement d’orientation conduit à différentes contre-mesures. Si l’accent est mis sur les employés, envisagez peut-être de modifier le système de rémunération et d’évaluation des performances pour les encourager à entreprendre plus de projets. Si l’accent est mis sur les managers, il peut être judicieux de leur apprendre à donner plus de temps aux équipes afin qu’elles puissent assumer un travail supplémentaire qui n’est pas directement lié à l’activité principale. Si l’accent est mis sur l’entreprise, nous aimerions que le CEO reconsidère le temps qu’il s’attend à ce que les employés passent à apporter des améliorations, développer des indicateurs de performance clés pour permettre la conclusion d’un projet et augmenter la visibilité et la satisfaction de la conclusion des projets avec succès.
Comment déterminez-vous le problème ?
Disons que votre problème est très similaire au suivant : votre entreprise n’innove pas assez. Voici trois façons possibles de limiter le problème :
- Nous sommes aussi innovants que nos adversaires.
- Nous n’amenons qu’un seul nouveau produit/service par an sur le marché.
- Seulement 5% de notre recette provient de produits développés au cours des trois dernières années.
La première description du problème est vague et définit le problème très simplement. Cela vous fait tout de même penser en quantité. Comment mesure-t-on l’innovation ? Comment vos adversaires mesurent-ils la concurrence ? Etes-vous en train de mesurer la quantité de nouveaux produits ou services ou bien la valeur/recette de ces nouveaux produits ou services ? Si vous n’introduisez qu’un seul produit par an sur le marché et que cela se répète toujours, est-ce important ? La qualité est-elle plus importante que la quantité ? Quelles sont les indicateurs utilisés par les adversaires ?
Le deuxième problème vous amène à étudier le processus selon lequel l’innovation est introduite sur le marché ainsi que la culture de l’innovation. Combien d’idées nouvelles sont mortes à la naissance ? Quels critères sont utilisés pour apporter quelque chose de nouveau sur le marché ? Les personnes ont-elles peur d’échouer ou vivez-vous dans un environnement qui récompense le risque ? Est-ce que les personnes sont-elles récompensées pour avoir innové ou essayé d’innover, ou le mérite ne revient-il qu’aux personnes qui occupent les postes les plus élevés ?
Le troisième nous fait réfléchir sur le prix, la promotion et le placement de nouveaux produits et services. Votre moteur d’innovation tourne peut-être au ralenti, mais les ventes et le marketing ne peuvent rien lancer de nouveau car il manque les compétences nécessaires. L’équipe de ventes d’une entreprise pour laquelle je travaillais n’était pas à l’aise pour lancer de nouveaux designs. Ils s’appuyaient fortement sur des modèles plus anciens, avec lesquels ils se sentaient à l’aise, et par conséquent ils ne permettaient pas à de nouveaux produits de s’installer sur le marché.
En fait, il n’y a rien de mal à avoir des problèmes. Tous servent un but. Cependant, il est important de reconnaître que les mots que nous choisissons ont un impact important sur la trajectoire de résolution de problèmes et les contre-mesures sur lesquelles elle s’appuie. Ainsi, la prochaine fois que vous rencontrerez un problème et que vous soyez en train de vous battre pour une solution, essayez de réécrire l’affirmation du problème, en changeant de sujet ou la façon dont vous êtes en train d’analyser le problème. Vous verrez qu’un simple changement de mots peut conduire à un grand changement de perspective.
Cinq erreurs que nous commettons lorsque nous sommes surmenés
Lorsque vous êtes submergé, vous pouvez avoir des réactions qui n’aident pas toujours dans la situation dans laquelle vous vous trouvez, dans certains cas, cela peut même l’empirer. Vous pouvez même être inconscient de ces schémas, ou vous pouvez les connaitre mais ne rien faire à ce sujet.
Voici cinq erreurs courantes que les gens ont tendance à commettre. Il existe des solutions pratiques pour tout le monde, qui peuvent vous aider à sentir que vous avez la situation en main et qui par conséquent peuvent améliorer votre travail et vous aider à accomplir les tâches les plus importantes et à résoudre les problèmes.
Vous pensez que vous n’avez pas le temps de faire ce qui peut vous aider
Parfois, les gens ont de bonnes idées qui les aideraient à se sentir mieux et à avoir plus de contrôle, par exemple, embaucher quelqu’un pour aider à la maison, prendre soin d’eux-mêmes, voir un thérapeute, prendre des vacances, organiser un jeu avec des amis. Cependant, ils finissent par abandonner ces idées parce qu’ils pensent qu’ils n’ont pas le temps ou que ce n’est pas le bon moment et ils attendent le bon moment pour ces activités, qui finit généralement par ne jamais arriver.
Au lieu de penser à ce qui serait idéal, choisissez la meilleure option dont vous disposez sur le moment. Vous n’avez peut-être pas le temps de savoir qui sont les meilleurs thérapeutes, même si vous interviewez plusieurs candidats, mais vous avez le temps de choisir quelqu’un qui répond à certains de vos critères et d’essayer quelques séances avec lui.
Lorsque l’on a de bonnes idées mais que nous ne les concrétisons pas, cela peut générer un sentiment d’inadéquation ou d’incompétence. Vous pouvez également avoir d’interminables « obligations » et perdre du temps et de l’énergie à y penser sans cesse. De plus, lorsqu’il n’y a pas de réaction, vous perdez les bénéfices que vous pourriez accumuler si vous tentiez vos propres idées. Lorsque vous agissez en essayant de vous aider, vous vous entraînerez à trouver des solutions viables, vous vous sentirez plus efficace et en récolterez les bénéfices plus rapidement.
Nous n’utilisons pas assez notre subconscient
Être concentré n’est pas le seul moyen de faire avancer les choses. Notre subconscient est un excellent outil de résolution de problèmes.
Quand je me promène, mon esprit est perdu. Je n’ai pas l’intention de marcher très concentré, au contraire, je laisse mes pensées aller où elles veulent. Quand je fais cela, inévitablement mes pensées vont au travail, mais pas de manière désagréable. Des solutions aux problèmes émergent, comme par magie, et mes priorités deviennent plus claires et sans effort.
Malgré cela, il m’est parfois difficile de me promener pendant les jours de travail (avant que les températures ne deviennent trop élevées). Ce qui est intéressant, c’est que lorsque je me promène avant le travail, mon anxiété à propos du travail que je dois commencer rapidement se calme. Cependant, cela ne me permet pas d’avoir une idée de mes problèmes et de mes priorités. Mais les deux peuvent arriver.
Notre inconscient, notre esprit vagabond est un outil de résolution de problèmes et de pensée critique, tout aussi ou plus puissant que notre esprit concentré. Utiliser l’esprit vagabond nous aidera à faire les choses les plus importantes, sans la pression d’être toujours concentré, ce qui peut être une attente injustifiée.
Les personnes débordées essaient souvent de bloquer les pensées liées au travail tout en écoutant de la musique, un podcast ou une autre forme de divertissement. Mais cela peut leur retirer un certain potentiel de productivité de l’esprit vagabond. Essayez d’identifier les activités que naturellement votre esprit vagabonde d’une manière utile et d’une manière qui vous permet de résoudre des problèmes. Pour moi, cela inclut faire des courses (conduire), faire de l’exercice, prendre une douche et se détendre au soleil.
L’idée d’être submergé est vue comme une faiblesse
Nous nous sentons souvent dépassés simplement parce que nous devons effectuer une tâche qui ne nous est pas familière, ou parce que la tâche comporte des risques élevés et que nous voulons avoir une excellente performance. En soi, ce n’est pas un problème. Nous pouvons travailler sur la tâche malgré ces sentiments d’épuisement.
Cependant, nous sommes souvent durs avec nous-mêmes avec le fait que nous sommes surchargés. Nous pensons : « Je ne devrais pas me laisser affecter juste à cause de ça. Ce n’est pas si dur. Je devrais être capable de gérer la situation sans stresser. Lorsque l’on s’autocritique, il est plus facile de remettre à plus tard, non seulement parce que la tâche déclenche le sentiment d’être submergé, mais aussi parce qu’elle déclenche la honte ou l’anxiété de se sentir ainsi.
Certaines personnes réagissent à cette anxiété et à cette honte d’une autre manière. Ils peuvent aborder la tâche avec un perfectionnisme supplémentaire, ou ils peuvent être plus réticents à demander de l’aide et des conseils aux autres. Il est important que vous remplaciez votre autocritique par une conversation plus bienveillante, pour laquelle j’ai déjà fourni des stratégies spécifiques.
Vous suivez vos approches et défenses dominantes
Lorsque nous sommes un peu plus stressés, nous devenons un peu plus rigides. À ces moments-là, nous avons moins de disponibilité émotionnelle et cognitive pour considérer les différentes options, nous devenons moins flexibles lorsqu’il s’agit de nous adapter aux nouvelles exigences et nous suivons les façons traditionnelles de traiter les choses.
Nous avons tous des valeurs, mais nous ne les utilisons pas toujours à notre avantage. Par exemple, réfléchir peut se transformer en réflexion excessive, la confiance en soi peut être considérée comme une micro gestion ou faire tout, tout seul, maintenir des niveaux de performance élevés peut être perçu comme être trop pointilleux ou perfectionniste, et l’ingéniosité peut vous amener à faire les choses dans un sens, inutilement compliqué ou peu conventionnel.
Lorsque nous avons beaucoup de travail, nous devons faire de notre mieux pour faire correspondre nos valeurs aux exigences de la situation. La tâche ou le problème ont besoin de _____ ? (Mettre la valeur dominante, tel que la pondération ou la confiance en soi). Ou une approche différente conviendrait-elle aux circonstances ?
Les avantages du soutien
Si vous êtes submergé, votre énergie émotionnelle est probablement limitée. Cela peut entraîner des changements majeurs dans votre comportement et votre disponibilité émotionnelle. Ces comportements sont subtils ; vous embrassez habituellement très fort vos enfants lorsqu’ils viennent vers vous, mais lors des périodes où vous avez plus de travail, vous les prenez tout juste dans vos bras pendant que vous pensez à autre chose et revenez à ce que vous faisiez.
Vous être en train de vous boycotter. Vous manquez des occasions de combler la partie émotionnelle lorsque vous en avez le plus besoin, et vous risquez que vos proches le remarquent et fassent tout pour attirer votre attention (par exemple, un enfant pourrait peindre sur le mur, ou le partenaire essayer d’arranger une discussion sur quelque chose sans importance).
Identifiez les façons dont vous aimez vous connecter avec votre soutien, même lorsque votre énergie émotionnelle est limitée. Par exemple, j’aime dessiner avec mon fils de cinq ans pendant mes pauses, ou construire quelque chose avec ses legos. On aime aussi se blottir au lit en regardant nos écrans. Si vous essayez d’intégrer ces activités à votre routine, elles finissent par s’intégrer à votre quotidien ou à votre semaine, par exemple, vous pouvez peut-être préparer un gâteau avec votre enfant le samedi matin.
En étant conscient des cinq modèles expliqués ici, vous pouvez surmonter des étapes plus difficiles et stimulantes, plus facilement et avec les autres. Ce sont des idées réalisables à mettre en pratique et pas une simple raison de se critiquer. Sachez quels sont les pièges et rendez-les plus faciles à surmonter.
Tout ce que vous devez savoir pour devenir un meilleur auditeur
Plusieurs études confirment qu’en règle général, la plupart des gens ne savent pas écouter et acquièrent rarement des compétences auditives dans ce sens.
Tout commence par le fait de valoriser ce que les autres ont à dire. Écouter avec empathie implique la combinaison de trois comportements spécifiques. Premièrement, la consommation réelle d’informations – en reconnaissant les signaux verbaux et non verbaux émis par l’autre personne. Ensuite, le traitement – lorsque nous donnons un sens à ce que dit l’autre personne. Enfin, la réponse – lorsque nous validons le message reçu (la validation ne signifie pas nécessairement l’accord).
Prendre des notes lorsque nous sommes en train d’écouter quelqu’un, peut nous aider à rester concentré sur les points les plus importants de son discours.
Une personne sociable et extravertie possède de nombreuses qualités, mais savoir écouter les autres peut ne pas en faire partie. Pour une personne très consciente et occupée, il peut être difficile d’écouter, face à la distraction d’un moniteur ou de la pression ressentie d’arriver à l’heure à une réunion. Reconnaissez les profils. La connaissance de soi est essentielle pour savoir bien écouter les autres.
Être capable de s’apercevoir lorsque notre esprit divague est crucial pour découvrir ce qui nous empêche vraiment d’écouter. Notre attention se disperse-t-elle lorsque nous anticipons et nous préparons à une éventuelle réponse ? Ou lorsque nous laissons notre esprit critique l’emporter sur ce que nous devrions être en train d’écouter ? En effet, il est impossible de faire les deux choses en même temps. Lorsque cela vous arrive, écrivez ce dont il s’agit et recentrez votre attention sur le discours de l’autre personne.
De plus, nos propres émotions et sentiments peuvent devenir des éléments bloquants dans les conversations. Une réaction émotionnelle, une évaluation, un jugement peuvent nous faire perdre le sens de ce que les autres sont en train de dire.
Quand quelqu’un nous parle d’une difficulté ou d’un problème, nous avons tendance à « écouter » en faisant part de nos expériences similaires, ou en essayant de trouver immédiatement une solution ou une correction de la situation, ou encore en ne disant rien et en laissant l’autre parler. Des études montrent que la meilleure façon de faire face à ces situations est d’écouter et de poser des questions, en aidant la personne et en essayant de trouver ensemble l’origine de son inconfort, de son angoisse et de sa frustration.
L’enjeu central de ce thème réside dans le fait que nous pensons plus vite que nous ne parlons. Il peut donc être utile de se concentrer si nous orientons notre cerveau vers d’autres tâches complémentaires : prendre des notes sur des points clés de la conversation, rechercher des indices non verbaux chez la personne qui parle, déterminer ce que l’orateur ne dit peut-être pas volontairement, ou encore, évaluer la pertinence et l’impact de son discours.
L’efficacité du discours dépend plus de la façon dont les gens écoutent que de la qualité de la performance de l’orateur en-soi. Il est plus difficile de transformer toutes les personnes qui nous entourent en de meilleurs orateurs que de travailler tous pour devenir de meilleurs auditeurs.